La sexualité fait partie intégrante du quotidien : source de plaisir ou fonction de reproduction, elle permet d’entrer en connexion avec son corps et ses sensations, mais aussi de profiter d’une osmose avec son ou sa partenaire. Cependant, avoir une sexualité épanouie n’est pas toujours chose aisée et parfois la sexualité peut, pour diverses raisons, devenir une source de stress et d’angoisse. Peuvent alors s’en suivre : baisse de la libido avec une perte de plaisir et de désir, douleurs pendant les rapports, troubles érectiles … c’est l’apparition des troubles sexuels. Ces derniers, quand ils ne sont pas d’ordre physique ou mécanique, peuvent trouver leur origine d’un point de vue psychologique. En effet, les problèmes du quotidien qui occupent votre esprit peuvent annihiler votre capacité et vos envies sexuelles. Dans certains cas, ce sont les idées reçues et préconçues que l’on a de la sexualité qui peuvent être de vrais freins à la découverte de son propre plaisir. La sexualité est donc loin d’être un parcours linéaire et sans embûche. Pourtant, nombreuses sont les dysfonctions sexuelles courantes pouvant être soignées : nous vous proposons d’en découvrir 10, accompagnées des solutions permettant de les traiter.
L’interdiction des « thérapies de conversion », mettant des homosexuels ou hétérosexuels sous emprise psychologique et spirituelle est interdite à juste titre, et j’y souscris. Car il y a eu trop d’abus et de dérives à ce sujet dans les milieux religieux de tout bord. Désormais, c’est fini ! Place à la protection de la personne.
Mais attention, toute thérapie qui concerne l’écoute et l’aide psychologique et parfois spirituelle des personnes en trouble ou changement identitaire n’est pas « thérapie de conversion ». Et c’est là que le bât blesse, c’est là que pourrait commencer une désagréable chasse aux sorcières.
Attention à ne pas diaboliser systématiquement toute association ou personne qui œuvrerait dans ce but, ce serait alors diaboliser tous les thérapeutes, pasteurs ou prêtres dont la mission est l’écoute, la compassion, l’aide inconditionnelle. Certains groupes de parole existent, et ils sont équilibrés et sans emprise. Ils ont le mérite d’exister, et sont courageux ! Ils évitent un certain nombre de suicides et de dépressions graves.
Une personne homosexuelle qui retrouve -seule et de son propre chef, et après avoir parfois (mais pas toujours) reçu des conseils éclairés et éclairants, sans aucune pression ou emprise- son hétérosexualité latente, (ce qui fut mon cas à l’âge de 23 ans, après avoir milité dans le FHAR, le Front Homosexuel à Action Révolutionnaire -1975) ne devrait jamais être inquiétée et brimée, car :
– ce serait un viol et un abus psychologique
– ce serait infliger une double peine
– ce serait provoquer une tentative de suicide à moyen terme
– ce serait une avenue ouverte vers les addictions, les drogues, le chemsex, l’alcool, l’autodestruction dans des rapports non protégés
– ce serait une atteinte aux libertés individuelles
– enfin, de quel droit l’État ou les lobbies imposeraient-t-ils aux citoyens d’être hétérosexuel ou homosexuel ?
Malheureusement certains lobbies seraient prêts à faire voter une loi qui viserait ces personnes, et viserait leurs accompagnateurs, car de savoir qu’un homosexuel peut devenir (par décision et conviction personnelle seule, sans emprise ou influence même morale ou religieuse) hétérosexuel, les dérange, cela prouverait leurs extrémismes et leur étroitesse d’esprit, ceux qui sont en général propres à tous les lobbies.
Personnellement, j’ai pu rencontrer des milliers (oui des milliers) d’homosexuel(le)s ayant volontairement changé d’identité sexuelle, et qui vivent actuellement soit célibataires, soit en couple hétérosexuel. Ils sont assez heureux et épanouis.
J’en fais partie et ai eu 6 enfants et 9 petits enfants. Je suis pleinement heureux…
Si l’on ne fait jamais cas des milliers d’hétérosexuels qui deviennent homosexuels un jour, pourquoi alors cette intolérance obstinée et sectaire à ne jamais vouloir reconnaître que l’inverse est parfois vrai aussi ?
Si l’on ne fait pas cas du changement de genre (qui nécessite un long suivi psychologique), pourquoi cet acharnement suspect, et cette hétérophobie envers les personnes homosexuelles qui ont su développer leur hétérosexualité puis la choisir comme mode de vie ?
Pst Ph. Auzenet – Fondateur et Aumônier de l’association OSER EN PARLER – 28.09.2023
Peut-on complètement changer de personnalité au cours de sa vie ? Oui, répond un spécialiste de la psychologie. En revanche, cette évolution est rare. Si vous souhaitez changer, il faudra faire preuve de ténacité. On vous explique cela.