J’ai épluché un manuel de drague de 1922…

Homo sapiens n’a pas attendu les algorithmes de compatibilité amoureuse et les sites de rencontres pour flirter. La pratique de la séduction est aussi vieille que l’humanité elle-même, mais elle n’a pas toujours été désignée en ces termes: au Moyen Âge, les chevaliers «courtisent»; à la Renaissance, les galants «content fleurette». Ce dernier terme est né d’un anglicisme, «flirt», et son histoire est une aventure intime, faite de billets doux et de murmures secrets, témoin privilégié de l’évolution des mœurs.

Sans surprise, la «séduction» (qui désigne encore, au XVIIIe siècle, une tromperie ou un enlèvement) est longtemps restée un privilège masculin. Les dames, bâillonnées par des conventions sociales strictes – abstinence, passivité, virginité –, sont contraintes d’attendre qu’un célibataire vienne «coqueter» à leurs oreilles pour donner libre cours à leurs émois. Vers la fin du XIXe siècle, toutefois, le déséquilibre entre les sexes semble se combler du fait de l’émancipation progressive des femmes : droit au divorce, déclin des unions arrangées et, bientôt, accès au droit de vote puis à la contraception.

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En ligne, tirer une croix sur l’autoérotisme est pour les vrais mâles le signe de la puissance et du dépassement de soi.

« Rien ne me fait peur. Plus rien ne me fait mal », déclare iamLucid, youtubeur au regard légèrement illuminé. Torse nu en plein mois de janvier dans un jardin du Michigan, il affirme à ses abonnés qu’accepter l’inconfort permet de reprendre le contrôle sur sa vie. Pour cela, il prend des douches froides tous les jours et ne se masturbe plus devant des contenus pornographiques depuis près d’un an. À ses yeux, la masturbation est : « la chose la plus bêta », « la plus faible qu’un homme puisse faire. » Dans le lexique masculiniste, il faut comprendre par « hommes bêta » les hommes étant au plus bas dans l’échelle de la masculinité. Le jeune iamLucid n’est pas le seul à tenir ce type de propos. Sa vidéo fait partie d’une communauté florissante visant à arrêter la masturbation. Bienvenue chez les NoFap.

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Endométriose chez les adolescentes : une prise en charge précoce est nécessaire

Bien qu’une femme sur dix soit concernée par cette maladie invalidante, l’endométriose demeure largement méconnue.

Face aux nombreux défis qu’elle suscite, il devient essentiel de lui accorder une attention particulière.

L’endométriose est une maladie gynécologique qui se caractérise par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine, principalement mais non exclusivement dans la zone abdomino-pelvienne (ovaires, intestin, péritoine…).

L’endométriose peut se déclarer dès les premières règles

Loin d’être réservée à la femme adulte, l’endométriose peut apparaître dès les premières règles, ajoutant des épreuves inattendues au parcours déjà mouvementé de l’adolescence.

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Sexualité : Les Français font moins l’amour, selon une étude

L’activité sexuelle des Français n’a jamais été aussi en berne depuis cinquante ans. C’est le résultat d’une enquête menée par l’Ifop pour l’entreprise de sex-toys Lelo, intitulée « Sex recession : les Français font-ils moins l’amour ? »,

L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.911 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus. Elle révèle que 76 % des Français ont eu un rapport sexuel au cours des 12 derniers mois, soit une baisse de 15 points depuis 2006. C’est la première fois en cinquante ans que proportion est aussi faible.

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