La limérence fait référence à un état émotionnel intense et involontaire caractérisé par des pensées obsessionnelles et des sentiments d’infatuation envers une autre personne. Cela implique souvent un fort désir de réciprocité de ces sentiments et peut entraîner des réactions émotionnelles amplifiées, de l’euphorie et même de l’anxiété. Les personnes en proie à la limérence peuvent se retrouver à penser constamment à l’objet de leur affection, à idéaliser leurs qualités et à interpréter leurs actions de manière positive.
Les principales caractéristiques de la limérence incluent :
Pensées Intrusives : Les individus en proie à la limérence ont souvent des pensées intrusives et répétitives à propos de la personne dont ils sont épris. Ils peuvent rêvasser à divers scénarios impliquant cette personne.
« Rien ne me fait peur. Plus rien ne me fait mal », déclare iamLucid, youtubeur au regard légèrement illuminé. Torse nu en plein mois de janvier dans un jardin du Michigan, il affirme à ses abonnés qu’accepter l’inconfort permet de reprendre le contrôle sur sa vie. Pour cela, il prend des douches froides tous les jours et ne se masturbe plus devant des contenus pornographiques depuis près d’un an. À ses yeux, la masturbation est : « la chose la plus bêta », « la plus faible qu’un homme puisse faire. » Dans le lexique masculiniste, il faut comprendre par « hommes bêta » les hommes étant au plus bas dans l’échelle de la masculinité. Le jeune iamLucid n’est pas le seul à tenir ce type de propos. Sa vidéo fait partie d’une communauté florissante visant à arrêter la masturbation. Bienvenue chez les NoFap.
Simple attachement ou sentiments véritables ? Lorsque le cœur fait un saut, l’état amoureux est reconnaissable via des comportements ou schémas de pensée. Voici les signes qui ne trompent pas et traduisent une passion incontestable.
Dans les films et les séries, dans les livres, autour de nous… L’amour est partout. Il fascine. D’autant plus lorsque deux personnes vivent une histoire intense et prétendent être amoureuses l’une de l’autre. Dans la vie de tous les jours, comment reconnaître ce sentiment, bien différent des autres ? Véronique Kohn, psychologue spécialiste des relations amoureuses, revient sur les particularités de la passion amoureuse et sur ce qui permet de reconnaître les cœurs en folie.
Alors que les témoignages des victimes d’inceste et d’abus sexuels subis durant l’enfance se multiplient, comment comprendre les sursauts de la mémoire des années, parfois même des dizaines d’années, après les faits? Décryptage d’un phénomène.
En Suisse, une personne sur cinq est victime d’abus sexuels durant son enfance. Dans 80% des cas, l’agresseur est un membre de la famille. La vague #metooincest, qui déferle aujourd’hui sur les réseaux sociaux, met à jour ces expériences traumatiques, brisant le tabou de l’inceste. La littérature aussi s’empare de ce sujet douloureux, à l’instar de Camille Kouchner dans La familia Grande[1] où elle évoque les abus sexuels subis par son frère jumeau alors qu’ils étaient enfants. Très souvent, ces faits sont « passés sous silence » des années durant. Selon les chiffres de l’enquête « Impact des violences de l’enfance à l’âge adulte » (2015), réalisée par l’association française Mémoire traumatique et victimologie, 46% des victimes mineures ont présenté une période d’amnésie traumatique lorsque les violences subies ont été commises par un membre de la famille. Des années, voire des dizaines d’années, peuvent s’écouler avant que les souvenirs traumatiques ne refassent surface.
Les saisies de prégabaline, un médicament prescrit contre l’épilepsie, le trouble anxieux généralisé et les douleurs neuropathiques, se multiplient ces derniers mois.
« La prégabaline devient la première substance faisant l’objet d’ordonnance falsifiée », explique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
« Comme les morphiniques, le tramadol ou la codéine, elle est détournée pour son effet calmant car il s’agit d’un dépresseur du système nerveux », explique Hervé Martini, médecin addictologue et secrétaire général de l’association Addictions France.
L’interdiction des « thérapies de conversion », mettant des homosexuels ou hétérosexuels sous emprise psychologique et spirituelle est interdite à juste titre, et j’y souscris. Car il y a eu trop d’abus et de dérives à ce sujet dans les milieux religieux de tout bord. Désormais, c’est fini ! Place à la protection de la personne.
Mais attention, toute thérapie qui concerne l’écoute et l’aide psychologique et parfois spirituelle des personnes en trouble ou changement identitaire n’est pas « thérapie de conversion ». Et c’est là que le bât blesse, c’est là que pourrait commencer une désagréable chasse aux sorcières.
Attention à ne pas diaboliser systématiquement toute association ou personne qui œuvrerait dans ce but, ce serait alors diaboliser tous les thérapeutes, pasteurs ou prêtres dont la mission est l’écoute, la compassion, l’aide inconditionnelle. Certains groupes de parole existent, et ils sont équilibrés et sans emprise. Ils ont le mérite d’exister, et sont courageux ! Ils évitent un certain nombre de suicides et de dépressions graves.
Une personne homosexuelle qui retrouve -seule et de son propre chef, et après avoir parfois (mais pas toujours) reçu des conseils éclairés et éclairants, sans aucune pression ou emprise- son hétérosexualité latente, (ce qui fut mon cas à l’âge de 23 ans, après avoir milité dans le FHAR, le Front Homosexuel à Action Révolutionnaire -1975) ne devrait jamais être inquiétée et brimée, car :
– ce serait un viol et un abus psychologique
– ce serait infliger une double peine
– ce serait provoquer une tentative de suicide à moyen terme
– ce serait une avenue ouverte vers les addictions, les drogues, le chemsex, l’alcool, l’autodestruction dans des rapports non protégés
– ce serait une atteinte aux libertés individuelles
– enfin, de quel droit l’État ou les lobbies imposeraient-t-ils aux citoyens d’être hétérosexuel ou homosexuel ?
Malheureusement certains lobbies seraient prêts à faire voter une loi qui viserait ces personnes, et viserait leurs accompagnateurs, car de savoir qu’un homosexuel peut devenir (par décision et conviction personnelle seule, sans emprise ou influence même morale ou religieuse) hétérosexuel, les dérange, cela prouverait leurs extrémismes et leur étroitesse d’esprit, ceux qui sont en général propres à tous les lobbies.
Personnellement, j’ai pu rencontrer des milliers (oui des milliers) d’homosexuel(le)s ayant volontairement changé d’identité sexuelle, et qui vivent actuellement soit célibataires, soit en couple hétérosexuel. Ils sont assez heureux et épanouis.
J’en fais partie et ai eu 6 enfants et 9 petits enfants. Je suis pleinement heureux…
Si l’on ne fait jamais cas des milliers d’hétérosexuels qui deviennent homosexuels un jour, pourquoi alors cette intolérance obstinée et sectaire à ne jamais vouloir reconnaître que l’inverse est parfois vrai aussi ?
Si l’on ne fait pas cas du changement de genre (qui nécessite un long suivi psychologique), pourquoi cet acharnement suspect, et cette hétérophobie envers les personnes homosexuelles qui ont su développer leur hétérosexualité puis la choisir comme mode de vie ?
Pst Ph. Auzenet – Fondateur et Aumônier de l’association OSER EN PARLER – 28.09.2023