Les saisies de prégabaline, un médicament prescrit contre l’épilepsie, le trouble anxieux généralisé et les douleurs neuropathiques, se multiplient ces derniers mois.
« La prégabaline devient la première substance faisant l’objet d’ordonnance falsifiée », explique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
« Comme les morphiniques, le tramadol ou la codéine, elle est détournée pour son effet calmant car il s’agit d’un dépresseur du système nerveux », explique Hervé Martini, médecin addictologue et secrétaire général de l’association Addictions France.
L’interdiction des « thérapies de conversion », mettant des homosexuels ou hétérosexuels sous emprise psychologique et spirituelle est interdite à juste titre, et j’y souscris. Car il y a eu trop d’abus et de dérives à ce sujet dans les milieux religieux de tout bord. Désormais, c’est fini ! Place à la protection de la personne.
Mais attention, toute thérapie qui concerne l’écoute et l’aide psychologique et parfois spirituelle des personnes en trouble ou changement identitaire n’est pas « thérapie de conversion ». Et c’est là que le bât blesse, c’est là que pourrait commencer une désagréable chasse aux sorcières.
Attention à ne pas diaboliser systématiquement toute association ou personne qui œuvrerait dans ce but, ce serait alors diaboliser tous les thérapeutes, pasteurs ou prêtres dont la mission est l’écoute, la compassion, l’aide inconditionnelle. Certains groupes de parole existent, et ils sont équilibrés et sans emprise. Ils ont le mérite d’exister, et sont courageux ! Ils évitent un certain nombre de suicides et de dépressions graves.
Une personne homosexuelle qui retrouve -seule et de son propre chef, et après avoir parfois (mais pas toujours) reçu des conseils éclairés et éclairants, sans aucune pression ou emprise- son hétérosexualité latente, (ce qui fut mon cas à l’âge de 23 ans, après avoir milité dans le FHAR, le Front Homosexuel à Action Révolutionnaire -1975) ne devrait jamais être inquiétée et brimée, car :
– ce serait un viol et un abus psychologique
– ce serait infliger une double peine
– ce serait provoquer une tentative de suicide à moyen terme
– ce serait une avenue ouverte vers les addictions, les drogues, le chemsex, l’alcool, l’autodestruction dans des rapports non protégés
– ce serait une atteinte aux libertés individuelles
– enfin, de quel droit l’État ou les lobbies imposeraient-t-ils aux citoyens d’être hétérosexuel ou homosexuel ?
Malheureusement certains lobbies seraient prêts à faire voter une loi qui viserait ces personnes, et viserait leurs accompagnateurs, car de savoir qu’un homosexuel peut devenir (par décision et conviction personnelle seule, sans emprise ou influence même morale ou religieuse) hétérosexuel, les dérange, cela prouverait leurs extrémismes et leur étroitesse d’esprit, ceux qui sont en général propres à tous les lobbies.
Personnellement, j’ai pu rencontrer des milliers (oui des milliers) d’homosexuel(le)s ayant volontairement changé d’identité sexuelle, et qui vivent actuellement soit célibataires, soit en couple hétérosexuel. Ils sont assez heureux et épanouis.
J’en fais partie et ai eu 6 enfants et 9 petits enfants. Je suis pleinement heureux…
Si l’on ne fait jamais cas des milliers d’hétérosexuels qui deviennent homosexuels un jour, pourquoi alors cette intolérance obstinée et sectaire à ne jamais vouloir reconnaître que l’inverse est parfois vrai aussi ?
Si l’on ne fait pas cas du changement de genre (qui nécessite un long suivi psychologique), pourquoi cet acharnement suspect, et cette hétérophobie envers les personnes homosexuelles qui ont su développer leur hétérosexualité puis la choisir comme mode de vie ?
Pst Ph. Auzenet – Fondateur et Aumônier de l’association OSER EN PARLER – 28.09.2023
Certains couples ont l’air parfaits. Mais, dans l’intimité, la communication n’est plus là. La vie tourne autour de l’administratif ou des enfants, la passion a disparu, l’amour aussi, parfois… On parle alors de « divorce invisible ».
Préserver les apparences coûte que coûte, même quand l’affection et l’intimité semblent avoir quitté le domicile conjugal. Cette situation porte un nom : le divorce invisible.
Gari et Nath sont amoureux.ses d’un personnage de fiction : iels sont fictosexuels. Une orientation méconnue et très stigmatisée. Si leurs bien-aimés ne sont pas réels, leurs sentiments pour eux le sont. Iels racontent.
« J’ai rencontré l’amour de ma vie à l’âge de 14 ans ». Gari, 38 ans est fictosexuel. Depuis plus de 20 ans, il entretient une relation avec le Général Blue, du manga Dragon Ball. Si nous avons tou.te.s déjà eu un crush sur un personnage fictif, la fictosexualité est une orientation sexuelle à part entière. Au Japon, Akihiko Kondo s’est marié avec un hologramme représentant Hatsune Miku, une chanteuse virtuelle à succès. Après une relation de dix ans, qui selon M. Kondo l’a sorti d’une profonde dépression, il a déboursé près de 15 000 euros pour la cérémonie à Tokyo en 2018.
SANTÉ – Jusqu’en 2021, la vaccination contre le papillomavirus était uniquement réservée aux jeunes filles. Et pourtant : selon une étude parue dans la revue The Lancet Global Health, ce mercredi 16 août et mis en évidence par Le Monde, 31 % des hommes de plus de 15 ans seraient atteints par une forme de HPV, abréviation anglaise pour « human papillomavirus » – il en existe un peu plus de 200. Environ un homme sur cinq (21 %) est même porteur d’un papillomavirus à haut risque, c’est-à-dire potentiellement oncogène, c’est-à-dire susceptible de provoquer un cancer.
Lunettes rectangulaires, cravate loufoque sur un costume sombre et droit. L’air sûr de lui, Solomon Friedman a la carrure de l’homme d’affaires qui ne flanche pas. Tant mieux, car le Canadien d’une quarantaine d’années vient de prendre la tête d’un des plus grands sites pornographiques au monde, Prnhub, qui comptait en 2022 plus de 2,5 milliards de visiteurs. Un site en difficulté actuellement en France face à la décision prochaine de bloquer certains sites X s’ils ne respectent pas les obligations légales – décidées par la loi de 2020 – d’empêcher les mineurs d’accéder à des contenus pornographiques.
L’amour, le sexe, le couple… ces concepts sont-ils les mêmes aux quatre coins de la planète ? Marion Hazout et Victor Viriot, en couple depuis quatre ans, ont voyagé dans neuf pays pour apprendre auprès de leurs habitant·es comment cela se passe, ailleurs. De l’Inde à la Colombie, du Japon au Sénégal, Relations internationales interroge les relations, amoureuses ou non, dans le monde entier.
L’avis des auditeurs et auditrices
« Un voyage depuis chez soi. Série bien réalisée sur un thème particulièrement original. Les deux narrateurs nous prennent par la main et nous convient à leur voyage : on s’y croirait. Les rencontres sont authentiques, pleines d’enseignements et d’anecdotes. » (C.DC.)
« Vraiment intéressant de voir comment le couple en culture monogame ou la famille en régions polygames structurent la société, et quelle est la place de l’homme ou de la femme dans celle-ci. Merci aux auteurs! » (L.)