Education sexuelle : ces jeunes qui se tournent vers le porno – Rédaction Lifestyle – Blog – Be.com

Education sexuelle : ces jeunes qui se tournent vers le porno

Publié le 03 février 2015

En Angleterre, une nouvelle étude réalisée par la NUS (National Union for student) révèle que les jeunes se tournent davantage vers la pornographie et ses films pour apprendre sur le sexe qu’ils estiment ne pas connaître suffisamment. Décryptage.

L’étude en chiffres

Tout d’abord, sur les 2500 étudiants interrogés, les trois-quarts se tournent davantage vers leurs amis pour parler de sexualité contre un quart se renseignant sur NHS, le site national sur la santé en Angleterre. Il s’avère également que 60% des participants ont eu recours au moins une fois au porno pour s’éclairer à propos du sexe quand 40% déclarent que le porno les aide vraiment à à acquérir une meilleure compréhension globale de la sexualité et ses secrets. Mais ces chiffres sont tout de même loin des 75% de gens interrogés qui estiment que la pornographie est une vision irréaliste de la sexualité.

Mais alors, pourquoi ces étudiants nous disent qu’ils se servent de la pornographie pour s’instruire alors même qu’ils savent que ce n’est pas représentatif de la réalité ?

Le porno contre l’éducation sexuelle scolaire

La réponse à cette question est, selon l’étude, claire : les deux tiers des étudiants estiment qu’il est plus intéressant de regarder des pornos, même s’ils ne sont pas forcément synonymes de « vraie vie », que de prendre en compte les cours d’éducation sexuelle qui leur sont donnés. Cours pendant lesquels on aborde certes la contraception, les maladies sexuelles, la puberté mais c’est tout ! Deux tiers des personnes interrogées racontent que l’émotionnel, comme le consentement, n’a jamais été évoqué. Jack Wallington, directeur de la communauté des étudiants, nous dit que ce trou noir est donc compensé par les amis et les sites web. Sites web qui comprennent indéniablement le porno, vecteur d’images plus parlantes que de simples paroles.

Même si l’étude n’a pas été menée en France, nous pouvons être certaines que les réponses seraient identiques ou presque : le fameux cours de contraception avec une banane et les interrogations type « dessiner le sexe de l’homme » en classe de 4ème (pour mon cas) sont loin d’ouvrir les possibilités du jeune quant à sa propre sexualité. Et avec l’accès si rapide à l’internet, ces étudiants entrent sur un territoire sur lequel ils sont beaucoup plus à l’aise et davantage confiants.

Flora Jarret

@FloraJarret

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Olivier Moulin / Accros au porno… même les femmes ! « Actu-Chretienne.Net

Des millions de gens dans le monde sont dépendants de la pornographie et la masturbation, au même titre que l’alcool, le tabac et autre drogue. Mais ce que l’on sait moins, c’est que…

…beaucoup de ces personnes sont des femmes, et même des chrétiennes…

Lorsque l’on parle de porno-addiction, on pense en général à un homme, jeune et célibataire. Pourtant, beaucoup de femmes sont littéralement esclaves de la pornographie.

Et non, le porno n’est pas qu’un truc de mecs ! Même si les hommes sont les plus concernés, le nombre de femmes accros aux films pornos est loin d’être négligeable. Elles ne peuvent s’empêcher de passer une partie de leur temps devant leur écran d’ordinateur. Ce mal les obsède et les tourmente. C’est une véritable souffrance qui les tue à petit feu.

La pornographie chez les femmes est un sujet très tabou et beaucoup d’entre-elles n’osent pas en parler, par crainte du ridicule, par peur de passer pour quelqu’un d’anormal, par peur d’être jugée, ou parce que, bien souvent dans les églises, nous avons été conditionnés à cacher les apparences pour projeter la fausse image d’un être parfait.

Je ne connais pas les statistiques françaises, mais selon une étude menée aux USA, sur 40 millions d’américains qui se rendent sur des sites pornographiques, 33 % sont des femmes. Et contrairement aux idées reçues, les films qu’elles regardent ne sont pas moins trash. Il n’y aurait pas de porno soft sous prétexte qu’elles seraient des femmes.

La pornographie féminine concerne les chrétiennes de toutes les catégories sociales et de tous les âges. Il y a même des femmes pasteurs ou évangélistes qui y sont accros. Parmi celles qui prêchent et occupent des fonctions importantes dans l’église, certaines vivent avec un lourd secret.

Je viens de lire un livre écrit par Shelley Hitz, «A christian woman’s guide to breaking free from pornography» («Un guide pour se libérer de la pornographie à l’intention des chrétiennes»), qui traite du sujet. Malheureusement, il n’est disponible qu’en anglais, mais je vous le recommande si vous parlez un peu l’anglais. Vous pouvez aussi visiter son site ou voir sa vidéo sur Youtube.

Shelley Hitz parle de sa propre expérience et nous pouvons saluer son courage, car il en faut pour oser parler publiquement de son ancienne habitude. Mais ce qu’il faut aussi noter, c’est qu’elle est fille de pasteur, qu’elle était mariée, remplie du Saint Esprit, et déjà une auteure à succès durant ses années d’esclavages.

Aujourd’hui, elle est sobre et ne regarde plus de pornographie. Elle admet tout de même être tentée par des fantasmes, mais la tentation n’est pas le péché. Elle reconnait cependant avoir encore besoin de l’aide du Seigneur, question masturbation, car la victoire n’est pas encore totale dans ce domaine.

La pornographie se définit par : «Une représentation graphique ou mentale à caractère sexuel par le moyen du dessin, de l’écriture, de la photo, du cinéma, ou de l’imagination».

Elle donne un certain nombre de conseils pour en sortir, mais elle admet que la vie avec Dieu ne repose pas sur des principes mécaniques, car chacun est différent. Elle apporte néanmoins des conseils qui lui ont été utiles. J’ai moi-même traité du sujet dans d’autres textes et je ne vais pas revenir dessus.

Mais une clé qu’elle recommande particulièrement est déjà d’avoir le désir sincère de vouloir s’en sortir. Pendant de nombreuses années, elle se rendait sur de mauvais sites et s’était accoutumé à son problème. Sa conscience ne la reprenait presque plus.

Le Seigneur a attendu toutes ces années jusqu’au point où elle dû, par elle-même, reconnaître son problème et en avoir marre. Le Seigneur ne pourra rien faire tant que vous n’aurez pas cette rage intérieure et le désir profond de vous en sortir.

Un autre conseil qu’elle donne est de se trouver une amie sincère et confidente. Vous pourrez lui confier votre problème, prier ensemble, et elle pourra suivre vos progrès… ou vos rechutes. Shelley Hitz dit qu’elles se retrouvaient une fois par semaine, et parfois une fois par mois.

Une autre chose qui l’a aidé est de se procurer des logiciels spécialisés. Ces logiciels, en langue anglaise, permettent de signaler à un ami partenaire les adresses des sites que vous fréquentez. Si vous consultez des sites pornos, votre ami, de son ordinateur, le saura.

Il en existe plusieurs : X3 watch free, Covenant eye, X3 wath pro. Le 1e est gratuit. Vous pouvez le télécharger sur ce site.

Enfin, elle admet que la délivrance a été un processus dans son cas, et que cela ne s’est pas produit du jour au lendemain. «Parfois, je faisais deux pas en avant, un pas en arrière, trois pas en avant, deux pas en arrière…» dit-elle.

Olivier Moulin, Pasteur

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Les hommes regardent entre 40 et 120 minutes de porno par semaine

Quel homme n’a jamais vu un film porno au moins une fois dans sa vie ? A priori aucun ! C’est en voulant réaliser une étude comparative entre les adeptes des films X et ceux qui n’en avaient jamais regardé que des chercheurs de l’université de Montréal ont pu tirer cette conclusion. « Nous avons commencé notre recherche en cherchant des hommes dans la vingtaine n’ayant en aucun cas consommé de pornographie. Nous n’en avons trouvé aucun ! », explique le professeur Simon-Louis Lajeunesse, directeur des recherches.

Deux à trois fois par semaine

Faute de pouvoir trouver des candidats pour cette étude, les chercheurs se sont penchés sur un autre sujet : leurs habitudes de consommation en matière de films porno. Les célibataires regarderaient des vidéos X trois fois par semaine durant 40 minutes en moyenne tandis que les hommes en couple ne s’y adonneraient que deux fois par semaine à raison de 20 minutes à chaque fois. Quant à l’âge du premier visionnage, il tournerait autour de … 10 ans !

Par S.L.B. – Le 11/01/2013 – elles.fr