L’importance de la conversion

« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »  (Jésus dans l’Ev. de Jean 6:37)

Être chrétien, c’est chercher à ressembler à Jésus-Christ, qui est pleinement Dieu et pleinement homme. C’est vivre une conversion accompagnée d’une nouvelle naissance, suite à une rencontre personnelle avec Lui : cette rencontre bouleverse la vie et transforme la structure et les pôles d’intérêt de la personne.

La conversion à Jésus-Christ doit être réelle,

c’est celle du cœur profond,

et non pas celle d’une simple adhésion intellectuelle et idéologique.

Non pas une conversion à une religion qui s’appelle le christianisme,

mais à une personne : Jésus-Christ

« Chaque être humain est d’abord un pécheur devant Dieu, un pécheur aimé pour lui-même, indépendamment de son orientation sexuelle. Chacun a besoin de grâce et de miséricorde. Chacun est inscrit dans le désir universel d’amour de Dieu. Chacun est invité à soumettre sa vie sexuelle aux critères de pureté, de prévenance et de respect de l’autre, afin d’être témoin des valeurs de l’Évangile. »

Quels sont les signes réels d’une authentique conversion à Jésus-Christ ?

La repentance

Elle est mentionnée 60 fois dans le Nouveau Testament. C’est un demi-tour spirituel nécessaire avant de parvenir à la foi. C’est cesser de vouloir mener sa vie indépendamment de Dieu. C’est le fait de regretter ses péchés, d’y renoncer, et d’implorer le pardon de Dieu. Et dans le cas de la sexualité, selon la Bible, c’est la pratique des actes et non pas les désirs ou tentations sexuelles qui représentent un péché, au même titre que la fornication ou l’adultère. On ne peut faire l’économie de la repentance : sans elle, pas de réelle conversion profonde à Jésus-Christ, mais un simple rapprochement de Dieu, qui en reste au stade du questionnement, et devra donc être approfondi.

La repentance (de la part d’une personne qui a de fortes pulsions sexuelles débordantes et parfois incontrôlables) consiste aussi à renoncer à adorer sa propre image dans l’autre (narcissisme), et à renoncer à rechercher une image divinisée et idéalisée de sa sexualité dans un(e) autre (idolâtrie).

« Nous tous, chrétiens ou païens, émergeons d’un monde déchu qui brise notre désir d’adorer le Créateur, et nous rend sensibles à des appétits inférieurs. (…) Celui ou celle qui souffre dans sa sexualité, comme toute autre personne, a besoin d’un réalignement fondamental avec le Créateur. Le désir latent d’adorer Dieu doit être ranimé. »

La rencontre avec Dieu

Au tout début, c’est d’abord croire que Dieu existe, et qu’Il a envoyé Son Fils sur la Croix de Golgotha pour mourir à ma place à cause de mes péchés. Ensuite, c’est croire qu’Il est ressuscité, qu’Il est vivant de nos jours et que je peux maintenant encore le rencontrer personnellement : Il se manifestera à moi si ma requête dans ce sens est profonde : c’est pourquoi je ne dois pas hésiter à Lui demander directement une révélation de Son existence. Cette révélation bouleversera ma vie et me redonnera l’espoir. Elle pourra être progressive ou subite.

La décision de suivre Dieu

Après l’avoir rencontré, si je prends une décision de Le suivre, et de Lui donner ma vie en étant d’abord passé par une profonde repentance, mes péchés sont pardonnés, je reçois la vie éternelle et deviens une nouvelle créature. Je reconnais Dieu comme mon Père et mon créateur, je deviens réellement Son fils. Jésus devient mon Sauveur et mon Seigneur.

La connaissance des Saintes Écritures, et la soumission à elles

La Bible représente l’ensemble des écrits inspirés par Dieu et donnés aux hommes afin qu’ils connaissent la vérité. Nul ne peut suivre Dieu sans s’en référer aux Saintes Écritures et s’y soumettre. Bien sûr, il y a deux pièges : l’interprétation trop littérale des Écritures, qui rejoint l’étroitesse d’esprit et le sectarisme, mais aussi l’inverse, une interprétation trop libérale des Écritures, où l’on fait dire à la Bible ce qu’elle ne dit pas, ou l’opposé de ce qu’elle dit. Alors, l’on appelle le mal « bien » et le bien « mal ».

Le désir constant d’obéir à Jésus-Christ

Témoigner aux autres, et se rassembler régulièrement avec d’autres chrétiens, permet de vivre en Église, afin de bénéficier de l’expérience et des enseignements qui y sont dispensés. On n’est pas chrétien tout seul : on doit rejoindre la « famille de Dieu », qui comporte des multitudes de frères et sœurs… avec qui il est si bon d’être en relation, dans une bonne communion fraternelle.

Phénix – Association OSER EN PARLER

Tous droits réservés – Copyright OEP – 2023

Toute reproduction partielle ou totale des écrits contenus dans ce site est soumise à l’approbation claire et explicite de l’association OSER EN PARLER (France) par écrit. Toute violation, toute déformation des propos dans un but destructeur et calomniateur sont soumis aux lois françaises en vigueur. Avocats et juristes (déjà sélectionnés) sont alors immédiatement contactés systématiquement, lorsqu’il y a soupçon de violation.