Les signes de reconnaissance d’une dépendance

Beaucoup d’entre nous devenons dépendants pour combler des manques conscients ou inconscients : alors, nous tombons dans des désirs compulsifs : cigarette, alcool, drogue, masturbation, pornographie, fornication, télévision, téléphone, grignotages, dépenses démesurées, voyages, etc.

 

Voici 8 signes qui nous permettent de reconnaître une dépendance :

 

  1. Nous désirons soulager une souffrance : souvent une dépendance sert à nous protéger d’un malaise intérieur, à cacher une dépression, un mal de vivre, une angoisse existentielle
  2. Nous désirons nous donner du plaisir : bien qu’elles fassent parfois souffrir après coup, sur le moment nos dépendances nous apportent du plaisir, et parfois même le seul plaisir que nous puissions avoir dans notre vie de tous les jours : sensation forte, découverte de nouvelles émotions, sentiment de planer…
  3. Nous ressentons un manque : si nous bénéficions régulièrement de ce dont nous sommes devenus dépendants, nous ne captons pas que nous sommes rentrés dans la dépendance. Mais si le support vient à manquer pour quelque raison que ce soit, alors la souffrance insupportable du manque se dévoile à nos yeux. La dépendance ne reste plus cachée
  4. Nous ne ressentons plus les mêmes effets aux mêmes « doses «  : une lassitude s’installe, nous nous habituons à l’effet-plaisir, et l’excitation disparaît, au profit d’un nouveau manque qu’il faudra immédiatement combler
  5. Nous avons besoin de toujours plus : comme nous nous sommes habitués au plaisir, nous avons besoin « d’augmenter la dose » pour ressentir les mêmes effets : c’est alors l’escalade, une escalade continuelle et intarissable, qui devient dangereuse
  6. Nous perdons le contrôle de ce que nous faisons : nous devenons peu à peu esclaves, « accros » de ce dont nous dépendons, et frôlons alors pleinement ce qui devient déraisonnable, fou. Nous ne sommes plus maîtres de notre consommation, nous perdons peu à peu le contrôle de nous-mêmes. Notre dépendance devient notre seule raison de vivre, au niveau émotionnel, intellectuel et comportemental
  7. Nous vivons perpétuellement en conflit avec nous-même et avec les autres : la perte de notre liberté génère des déceptions de tout ordre. Nous sommes déçus de notre comportement et de nos réactions, moralement, psychiquement, physiquement, et spirituellement parlant. La tristesse, la neurasthénie s’installent, ainsi que la culpabilité. On se ment à soi-même. L’estime de soi diminue. Des conflits apparaissent également avec l’entourage : famille, amis, collègues de travail, car ils ne nous comprennent plus du tout et doivent quelquefois payer les conséquences de nos actes (au propre et au figuré)
  8. Nous combattons souvent, mais rechutons dans nos passions : les déceptions de tout ordre, la tristesse, les conflits, la culpabilité font que nous désirons nous libérer de notre dépendance. Alors, nous luttons pour redevenir libres : la souffrance est immense, mais nous la surmontons. Jusqu’au jour malheureux où un stress, une déception nous surprennent, nous redevenons vulnérables et nous mordons à nouveau à l’hameçon, avec parfois des rechutes de plus en plus fortes en intensité et en fréquence.

 

Phénix

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