L’homosexualité dans les milieux féminins

Acceptée par une grande partie des hommes…

L’homosexualité féminine est encore appelée « lesbianisme », « saphisme » (nom de la poétesse Sapho, qui vivait dans l’île de Lesbos, vers le 6ème siècle avant J.C.) ou « tribadisme » (du grec tribein, frotter).

Elle est moins l’objet d’un rejet et de moqueries que l’homosexualité masculine. Elle est aussi moins courante. Elle est plus secrète, moins militante, mais de plus en plus, au fil des années, tend à apparaître au grand jour. Tout au plus, les hommes penseront que deux femmes lesbiennes vivent une relation très très proche, qui évoluera dans le temps vers l’hétérosexualité, car elles sont passagèrement déçues des hommes. Ou alors, si elles vivent ensemble, ils penseront qu’elles sont simplement de bonnes copines.

L’homosexualité féminine est acceptée par une grande partie des hommes, car elle les fait fantasmer : ils se feraient alors facilement et discrètement voyeurs…

L’on peut distinguer en général deux catégories de femmes vivant dans l’homosexualité : celles qui ont un look assez viril (cheveux courts, pas de maquillage, vêtements assez masculins, elles sont assez volontaires et combatives), et celles qui ont un look assez féminin.

Deux femmes qui vivent en couple sont aussi des personnes qui ont choisi à un moment donné de leur existence de devenir indépendantes des hommes, au niveau affectif, sexuel, économique et social. L’identité « lesbienne » aujourd’hui n’est pas seulement une orientation sexuelle, mais aussi parfois un refus des règles du jeu établies par les hommes, parfois un acte politique d’affirmation, de défense du féminisme.

« À la fin du XIXe siècle, plusieurs sexologues publient sur le désir et la sexualité entre personnes de même sexe et désignent les lesbiennes d’Occident comme une entité distincte. Les femmes prenant conscience de leur nouveau statut formèrent différentes sous-cultures en Europe et en Amérique du Nord. Avec la deuxième vague féministe, la signification du terme s’est encore étendue. Les historiens ont depuis réexaminé la question des relations entre femmes à travers l’histoire et ont interrogé ce qui qualifie une personne ou une relation de « lesbienne » et ont trouvé deux éléments servant à l’identification des lesbiennes :

  • le désir sexuel ;
  • le comportement sexuel.

La sexualité féminine est largement construite, au cours de l’histoire, par des hommes qui ont reconnu de manière limitée le lesbianisme comme une sexualité possible ou valide, en raison, entre autres, de l’absence d’homme dans une relation lesbienne. » (Wikipedia)

Moins choquante que celle des hommes…

« Si l’homosexualité féminine a paru longtemps moins choquante que celle des hommes, c’est parce qu’on l’a entourée de silence. Depuis la poétesse grecque Sappho, vers 600 ans avant J.-C., il semble que le lesbianisme soit marqué par un grand vide : très méconnu, peu réprimé, tardivement nommé (le terme apparaîtrait vers 1600, forgé à partir du nom de l’île de la mer Égée, Lesbos, mais serait surtout diffusé par Baudelaire dans Les Fleurs du mal) ; plus que toute autre son histoire reste à écrire. » (Universalis)

« Les parcours sexuels des lesbiennes sont eux-mêmes soumis aux normes hétérosexuelles et reproductives. Ils sont très différents de ceux des gays, qui vont plus rapidement s’engager dans des parcours exclusifs avec des hommes », explique la sociologue Natacha Chetcuti, interviewée par le site Têtu. Dans les entretiens menés par la sociologue, « presque toutes les femmes, qu’elles se définissent elles-mêmes comme lesbiennes ou bis, avaient déjà eu des rapports avec des hommes ». (Atlantico)

« A titre personnel, je pense qu’il existe une banalisation de la sexualité entre femmes qui est principalement liée au fait que, dans l’imaginaire collectif, sexualité féminine rime avec absence de pénétration. A mon avis, cette croyance induit un plus forte permissivité et une plus grande tolérance sociale pour l’amour entre deux femmes. La pression sociale, si elle joue, se fait contre les hommes. Pensez au nombre d’insultes faisant référence à l’homosexualité masculine… » (Pierre Roubertoux, professeur de génétique et de neurosciences à Marseille, dans une interview d’Atlantico)

10 à 15% des femmes homosexuelles sont des parents. Beaucoup de ces femmes sont en effet passées par une expérience de couple hétérosexuel, avant de prendre conscience de leur identité.

L’homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine…

Voir la page : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251326634/l-homosexualite-feminine-dans-l-antiquite-grecque-et-romaine

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