Ce qu’elle n’est pas…

L’homophobie n’est pas le fait d’encourager l’hétérosexualité d’une personne hétérosexuelle, ou qui l’a été dans son enfance, puis l’a perdue à cause du formatage produit par des abus et viols commis et répétés par des personnes de même sexe, sur elle (en général dans le cadre familial, par la fratrie, les oncles, les tantes, le père ou la mère).

Ce n’est pas non plus le fait de plaider que l’homosexualité reste un comportement minoritaire dans notre société, ni d’affirmer que l’on est en désaccord avec la pratique homosexuelle pour des questions de goût personnel, ou de choix moraux.

Ce n’est pas le fait d’être en désaccord avec la possibilité d’un mariage civil ou (et) religieux de deux personnes du même sexe, pour des raisons d’ordre sociétal, éthique ou religieux, et de le dire calmement lors d’une discussion ou d’un débat, de le dire sans violence, sans parti pris, sans extrémisme, bref avec respect, empathie et compréhension.

Ce respect, cette compréhension, cette empathie sont les bases de l’égalité, de la liberté et de la fraternité inscrits sur les frontons de nos Mairies Françaises, et les symboles d’une vie républicaine équilibrée.

L’homophobie, d’est le fait de détester (consciemment ou non) et d’exclure les personnes homosexuelles, ou de le provoquer, et d’exercer alors des actes contraires aux lois : l’on peut alors parler de racisme homosexuel.

À noter : les lois ne le stipulent pas, mais il est évident que la transphobie, l’hétérophobie et la christianophobie sont aussi condamnables que l’homophobie.


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