Qu’est-ce qu’un acte homophobe ? C’est refuser, dans les actes quotidiens, un droit, un bien, un service à une personne, homme ou femme, en raison de son homosexualité avérée ou supposée. C’est aussi : l’agression physique, écrite ou verbale, la diffamation, à l’égard de personnes, hommes ou femmes, au seul motif d’une homosexualité vraie ou supposée. C’est également l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination.
D’où vient le mot « homophobie »?
Le mot homophobie est apparu dans les années 1960. C’est un psychologue américain, George Weinberg, qui semble être l’un des premiers à avoir utilisé le terme homophobie dans ses travaux en 1969.
Il l’utilisera à nouveau dans « Society and the Healthy Homosexual », son livre publié en 1972.
K.T. Smith, dans l’article « Homophobia : A Tentative Personality Profile » se servit aussi de ce mot en 1971.
Les auteurs francophones aussi utilisèrent le terme homophobie rapidement.
Voici comment Weinberg définissait l’homophobie en 1972 : « La peur des hétérosexuels d’être en présence d’homosexuels, et le dégoût qu’ont les personnes homosexuelles d’elles-mêmes ». Plusieurs ont suggéré d’utiliser le terme hétérosexisme, mais l’usage populaire a consacré le terme homophobie. Par extension, d’autres néologismes sont en train de voir le jour, tels la lesbophobie, qui se définit comme une aversion envers les lesbiennes et le lesbianisme, ainsi que la biphobie, une aversion envers les bisexuel(le)s et la bisexualité.
La transphobie
Sentiment ou manifestation de rejet, de mépris ou de haine envers les personnes ou comportements associés aux transidentités. Toute personne cis ou trans qui exprime, ponctuellement ou non, un genre perçu comme non conforme peut être victime de manifestations transphobes et/ou homophobes.
La transphobie est une aversion envers les personnes transgenres qui peut se traduire par l’expression d’une hostilité à leur égard. Elle peut se manifester par des violences physiques, verbales et des comportements discriminatoires. Elle peut être « institutionnelle » ou « relationnelle », directe ou indirecte. (Wikipedia)
Le rapport sur les LGBTIphobies 2022
En 2021, les cas de transphobie sont plus nombreux et représentent le deuxième type de LGBTIphobies relevé par nos pôles d’écoute. Les effets de la pandémie de Covid se font encore ressentir en 2021, avec 15 % des cas dans la Famille et l’entourage proche. Les faits relevés au Travail et dans les Commerces et services sont ex æquo, avec 11 % des signalements. Pour que les pouvoirs publics s’emparent et agissent contre les discriminations et pour l’égalité des droits, à tous les niveaux, nous leur rappelons la nécessité d’augmenter les moyens humains et financiers et de s’engager pour l’égalité des droits. (SOShomophobie)
Afin de mieux s’informer, l’on peut consulter le rapport sur les « LGBTIphobies » 2022, sur le site de SOShomophobie (ce rapport est téléchargeable gratuitement en format PDF, ainsi que le rapport des autres années). Vous pouvez aussi signaler, témoigner, une situation d’homophobie, en ayant accès à un formulaire.
Voici leur ligne d’écoute anonyme : 01 48 06 42 41
Horaires :
Du lundi au vendredi : 18h – 22h
Samedi : 14h – 16h
Dimanche : 18h – 20h
Sauf jours fériés
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