Fils de France » L’hypersexualisation : nos enfants sous influence.

Panneaux publicitaires, images télévisuelles, sites internet…Nous sommes de plus en plus bombardés d’images à caractère sexuel. Mais le plus troublant est l’hypersexualisation des enfants et des adolescents. Ce qui la caractérise sont les tenues provocantes et sexy, le maquillage et crème en tout genre en passant par les concours mini-miss, les mises en scènes érotisées sur internet.Influencées par les clips vidéo, la téléréalité et les magazines « people », ces jeunes filles et ces jeunes garçons se comportent comme des adultes et cela engendre chez eux un effet de normalité. Tous ces médias véhiculent un message : pour être populaire, il faut être « hot », dégager une énergie sexuelle.

Cette vision engendre un phénomène de mode inquiétant, tout est érotisé surtout les vêtements pour les jeunes filles voire les petites filles.Sharon Lam, psychologue et co-auteure de « Nos filles dans la mire du marketing », a étudié la façon dont les spécialistes des marketings et les médias représentent les filles aux filles magazines…, elles sont réduites à des stéréotypes dont celui de la sexualisation qui leur propose un modèle dont leur valeur dépend de leur apparence. Aujourd’hui, plus que jamais, les adolescents, les enfants sont devenus des cibles marketings. Ainsi, on assiste à un remplacement de la religion et de la spiritualité par les dieux de la consommation.De plus, ce qui alarme les professionnels de l’enfance est le fait que cette précocité des comportements sexualisés chez les jeunes ne soit pas accompagnée d’une maturité psychologique permettant l’évaluation des risques auxquels ils s’exposent.

Cela engendre une reproduction de codes adultes sans conscience ni maîtrise des conséquences qui se répercute sur leur santé troubles alimentaires, boulimie, anorexie…, sur leur psychisme baisse de l’estime de soi, mal être, dépression… et sur leur sexualité pratique à risque, harcèlement, voire agression sexuelle.Aussi, Internet a changé toutes les données, son accessibilité par les enfants de plus en plus jeunes occasionne une exposition précoce d’images à caractère sexuel dont la première vue les traumatise. La pornographie est une véritable atteinte à la dignité humaine.Il ne fait aucun doute que notre société se pornographie. Hier marginale, aujourd’hui elle est devenue une industrie imposante, elle est partout. Les codes pornographiques ont infiltré tous les domaines de notre vie. Le plus inquiétant est que les médias, puissants agents de socialisation, donnent par la répétition des messages, une impression que c’est ce qui est naturel, ce qui est normal voire obligatoire.

Elle est devenue une norme, un standard, floutant les relations amoureuses. Le jeu de séduction est devenu inexistant prendre le temps de se connaître, se prendre par la main, …. On nous pousse à consommer les relations amoureuses comme on consomme un paquet de biscuits.Ainsi, plusieurs formes de violence sont en jeu notamment la violence économique d’être exploitée en objet sexuel sans aucun égard aux effets nuisibles pour la santé. Mais, il y a surtout la violence politique de nos gouvernements qui refusent d’intervenir pour limiter ces excès du capitalisme et de règlementer ces industries pour éviter que nos enfants soient ciblés.Comment réagir à cette malbouffe télévisuelle, à ce matraquage médiatique quand on est parent ?

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Olivier Moulin / Accros au porno… même les femmes ! « Actu-Chretienne.Net

Des millions de gens dans le monde sont dépendants de la pornographie et la masturbation, au même titre que l’alcool, le tabac et autre drogue. Mais ce que l’on sait moins, c’est que…

…beaucoup de ces personnes sont des femmes, et même des chrétiennes…

Lorsque l’on parle de porno-addiction, on pense en général à un homme, jeune et célibataire. Pourtant, beaucoup de femmes sont littéralement esclaves de la pornographie.

Et non, le porno n’est pas qu’un truc de mecs ! Même si les hommes sont les plus concernés, le nombre de femmes accros aux films pornos est loin d’être négligeable. Elles ne peuvent s’empêcher de passer une partie de leur temps devant leur écran d’ordinateur. Ce mal les obsède et les tourmente. C’est une véritable souffrance qui les tue à petit feu.

La pornographie chez les femmes est un sujet très tabou et beaucoup d’entre-elles n’osent pas en parler, par crainte du ridicule, par peur de passer pour quelqu’un d’anormal, par peur d’être jugée, ou parce que, bien souvent dans les églises, nous avons été conditionnés à cacher les apparences pour projeter la fausse image d’un être parfait.

Je ne connais pas les statistiques françaises, mais selon une étude menée aux USA, sur 40 millions d’américains qui se rendent sur des sites pornographiques, 33 % sont des femmes. Et contrairement aux idées reçues, les films qu’elles regardent ne sont pas moins trash. Il n’y aurait pas de porno soft sous prétexte qu’elles seraient des femmes.

La pornographie féminine concerne les chrétiennes de toutes les catégories sociales et de tous les âges. Il y a même des femmes pasteurs ou évangélistes qui y sont accros. Parmi celles qui prêchent et occupent des fonctions importantes dans l’église, certaines vivent avec un lourd secret.

Je viens de lire un livre écrit par Shelley Hitz, «A christian woman’s guide to breaking free from pornography» («Un guide pour se libérer de la pornographie à l’intention des chrétiennes»), qui traite du sujet. Malheureusement, il n’est disponible qu’en anglais, mais je vous le recommande si vous parlez un peu l’anglais. Vous pouvez aussi visiter son site ou voir sa vidéo sur Youtube.

Shelley Hitz parle de sa propre expérience et nous pouvons saluer son courage, car il en faut pour oser parler publiquement de son ancienne habitude. Mais ce qu’il faut aussi noter, c’est qu’elle est fille de pasteur, qu’elle était mariée, remplie du Saint Esprit, et déjà une auteure à succès durant ses années d’esclavages.

Aujourd’hui, elle est sobre et ne regarde plus de pornographie. Elle admet tout de même être tentée par des fantasmes, mais la tentation n’est pas le péché. Elle reconnait cependant avoir encore besoin de l’aide du Seigneur, question masturbation, car la victoire n’est pas encore totale dans ce domaine.

La pornographie se définit par : «Une représentation graphique ou mentale à caractère sexuel par le moyen du dessin, de l’écriture, de la photo, du cinéma, ou de l’imagination».

Elle donne un certain nombre de conseils pour en sortir, mais elle admet que la vie avec Dieu ne repose pas sur des principes mécaniques, car chacun est différent. Elle apporte néanmoins des conseils qui lui ont été utiles. J’ai moi-même traité du sujet dans d’autres textes et je ne vais pas revenir dessus.

Mais une clé qu’elle recommande particulièrement est déjà d’avoir le désir sincère de vouloir s’en sortir. Pendant de nombreuses années, elle se rendait sur de mauvais sites et s’était accoutumé à son problème. Sa conscience ne la reprenait presque plus.

Le Seigneur a attendu toutes ces années jusqu’au point où elle dû, par elle-même, reconnaître son problème et en avoir marre. Le Seigneur ne pourra rien faire tant que vous n’aurez pas cette rage intérieure et le désir profond de vous en sortir.

Un autre conseil qu’elle donne est de se trouver une amie sincère et confidente. Vous pourrez lui confier votre problème, prier ensemble, et elle pourra suivre vos progrès… ou vos rechutes. Shelley Hitz dit qu’elles se retrouvaient une fois par semaine, et parfois une fois par mois.

Une autre chose qui l’a aidé est de se procurer des logiciels spécialisés. Ces logiciels, en langue anglaise, permettent de signaler à un ami partenaire les adresses des sites que vous fréquentez. Si vous consultez des sites pornos, votre ami, de son ordinateur, le saura.

Il en existe plusieurs : X3 watch free, Covenant eye, X3 wath pro. Le 1e est gratuit. Vous pouvez le télécharger sur ce site.

Enfin, elle admet que la délivrance a été un processus dans son cas, et que cela ne s’est pas produit du jour au lendemain. «Parfois, je faisais deux pas en avant, un pas en arrière, trois pas en avant, deux pas en arrière…» dit-elle.

Olivier Moulin, Pasteur

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10 questions sexo : Sexualité, oser en parler – Vidéo Dailymotion

Par Psychologies.com

La clé de toute relation amoureuse ? Une bonne communication, y compris en matière de sexualité. Mais comment parler à l’autre de ses envies ? Comment, parfois, oser dire non ? Les conseils d’Alain Héril, psychothérapeute et sexothérapeute.

Voir la vidéo : 10 questions sexo : Sexualité, oser en parler – Vidéo Dailymotion.

Les hommes regardent entre 40 et 120 minutes de porno par semaine

Quel homme n’a jamais vu un film porno au moins une fois dans sa vie ? A priori aucun ! C’est en voulant réaliser une étude comparative entre les adeptes des films X et ceux qui n’en avaient jamais regardé que des chercheurs de l’université de Montréal ont pu tirer cette conclusion. « Nous avons commencé notre recherche en cherchant des hommes dans la vingtaine n’ayant en aucun cas consommé de pornographie. Nous n’en avons trouvé aucun ! », explique le professeur Simon-Louis Lajeunesse, directeur des recherches.

Deux à trois fois par semaine

Faute de pouvoir trouver des candidats pour cette étude, les chercheurs se sont penchés sur un autre sujet : leurs habitudes de consommation en matière de films porno. Les célibataires regarderaient des vidéos X trois fois par semaine durant 40 minutes en moyenne tandis que les hommes en couple ne s’y adonneraient que deux fois par semaine à raison de 20 minutes à chaque fois. Quant à l’âge du premier visionnage, il tournerait autour de … 10 ans !

Par S.L.B. – Le 11/01/2013 – elles.fr