«No sex»: la jeunesse a d’autres rêves et d’autres modèles

Stigmatisée, pathologisée, cette pratique nous indique, entre autres, que le sexe actuel est à réinventer.

L’asexualité et l’abstinence sont de plus en plus visibles dans notre société. Regroupées sous le terme générique du «no sex», elles nous interrogent sur la norme ou l’hétérogénéité et viennent bouleverser les scripts traditionnels de la sexualité. Le sujet est encore tabou car quand le sexe n’y est pas, la société tremble. Ne pas éprouver de désir, ni avoir de sexualité, est souvent considéré comme douteux, voire anormal.

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Le «no sex» est toujours-déjà stigmatisé, pathologisé, quand il n’est pas considéré comme un épisode forcément temporaire auquel il est nécessaire de remédier… L’absence de rapports sexuels questionne et met mal à l’aise tant la société que la communauté scientifique. La principale raison est que cette absence s’avère généralement associée au vide ou au rejet d’autrui qu’elle pourrait induire. L’absence de pulsion sexuelle est fréquemment perçue comme un refus du sexe et non une faculté de déplacement (par la sublimation) vers autre chose.

Allemagne : un projet de loi pour faciliter le changement de genre

Le 9 mai le gouvernement allemand a présenté un projet de loi visant à faciliter le changement légal de nom et de genre, en supprimant l’exigence d’une évaluation d’experts et l’autorisation d’un tribunal. Deux mesures que la loi de 1981 requérait avant une modification des documents officiels. Si cette « loi d’autodétermination » est adoptée, les personnes majeures pourront changer de prénom et de genre légalement dans les bureaux d’enregistrement. Cette loi s’adresse également aux mineurs. S’ils sont âgés de moins 14 ans, ce sont leurs tuteurs légaux qui devront soumettre la déclaration de changement. À partir de 14 ans, ils pourront le faire eux-mêmes, en présentant une lettre qui indique l’accord de leurs tuteurs. D’autres pays européens ont pris des mesures similaires.

Lire la suite ici : CLIC – https://www.genethique.org/allemagne-un-projet-de-loi-pour-faciliter-le-changement-de-genre/

Pornographie : les moins de 18 ans passent en moyenne 49 minutes par mois sur des sites classés X

En 2022, 2,3 millions de mineurs ont consulté des sites pornographiques, un chiffre en hausse de 36% en cinq ans. C’est que ce que révèle jeudi 25 mai l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) qui publie une étude menée avec Médiamétrie sur la fréquentation des sites « adultes » par les mineurs. Concrètement, ce sont 600 000 mineurs de plus qui fréquentent un site pour adultes par rapport à 2017.

Lire la suite de l’article : CLIC – https://www.francetvinfo.fr/societe/pornographie/pornographie-les-moins-de-18-ans-passent-en-moyenne-49-minutes-par-mois-sur-des-sites-classes-x_5845112.html

INSEE : enquête sur les personnes de même sexe vivant en couple

En 2018, 266 000 personnes vivent en couple avec un conjoint de même sexe

Élisabeth Algava, Sandrine Penant (division Enquêtes et études démographiques, Insee)

En 2018, 0,9 % des couples cohabitants sont des couples de même sexe. Ainsi, 266 000 personnes vivent avec un partenaire de même sexe. La part de ces couples a augmenté : elle était de 0,6 % en 2011.

C’est entre les âges de 25 et 29 ans qu’il est le plus fréquent de vivre avec un partenaire de même sexe pour les femmes (0,9 %), et entre 30 et 34 ans pour les hommes (1,1 %).

Les couples de même sexe sont plus présents dans les territoires les plus peuplés. La proportion de couples de même sexe est plus élevée en Île-de-France (1,4 %), particulièrement à Paris intra-muros (3,7 %). Ainsi, 15 % des couples d’hommes en France vivent à Paris intra-muros, 7 % des couples de femmes, contre 3 % de l’ensemble des couples.

Lire la suite de l’article ici : CLIC – https://www.insee.fr/fr/statistiques/4215399

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4215399

IFOP : une enquête sur la sexualité féminine

Observatoire européen de la sexualité féminine

Quel est l’état de la sexualité des Européennes dans un contexte pandémique des plus nocifs pour leur bien-être mental en général et leur activité et sociabilité sexuelle en particulier ? Les discours féministes amplifiés depuis 2017 par le mouvement #MeToo ont-ils eu un impact sur leur répertoire sexuel et notamment leur rapport à certaines pratiques popularisées par la pornographie (ex : biffle, éjaculation faciale…) ? En 2021, leur place dans les jeux sexuels est-elle plus active au point d’inverser – avec certains jeux comme le pegging – les rôles « pénétrant/pénétré » structurant traditionnellement les scripts de la sexualité hétérosexuelle ?  

Lire la suite de l’article ici : clic – https://www.ifop.com/publication/observatoire-europeen-de-la-sexualite-feminine/

Les sites pornographiques sont de plus en plus fréquentés par les mineurs, selon une vaste étude commandée par l’Arcom

C’est confirmé, 2,3 millions de mineurs (soit 30 % d’entre eux) sont exposés à des images pornographiques pendant plus de cinquante minutes en moyenne chaque mois, une proportion à peine plus faible que chez les adultes, qui sont 37 % à consommer ces contenus, selon l’étude réalisée en France en 2022 auprès de 25 000 panélistes.

Lire la suite ici : clic – https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/05/25/les-sites-pornographiques-sont-de-plus-en-plus-frequentes-par-les-mineurs-selon-une-vaste-etude-commandee-par-l-arcom_6174765_4408996.html